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L’euthanasie, outil de régulation des décès ? Publication Libre
Auteur : boulard.jl@wanadoo.fr
L’euthanasie, outil de régulation des décès ?
Au fil du temps, chaque acte criminel d’euthanasie s’accompagne généralement d’une savante orchestration autour de l’antienne « du débat à nouveau relancé »…
Politiquement, la Droite fait mine de protéger des valeurs auxquelles elle croit de moins en moins, lâchant progressivement du lest et la Gauche pousse des cris d’orfraie pour hâter l’échéance. Le peuple, lui, ne demande rien mais répond suivant le sens des questions qui lui sont posées. Là encore, le piège est subtil.
Pourquoi, soudain, dans notre société, cette aspiration euthanasique émerge et semble si pressante ? Qui donc est à la manœuvre ?
Si les motivations liées à l’allongement de la vie, donc de la sénescence, à l’atomisation de la cellule familiale, à l’hédonisme ambiant excluant douleur et déchéance physique, ne font pas de doute, il n’en reste pas moins que d’autres préoccupations philosophiques et socio-économiques se cachent derrière tout un rideau de bons sentiments.
D’abord une idéologie purement matérialiste qui vise à abolir le caractère sacré de la Vie humaine et faire admettre que « la vie est un matériau, au sens écologique du terme et qu’il nous appartient de gérer » ainsi que Pierre Simon, libre-penseur et ex-grand maître de la Grande Loge de France, l’appelait de ses vœux dans son ouvrage « De la vie avant tout chose ».
Derrière cette conception matérialiste de l’humanité, se joue la refondation de notre société dont Jacques Attali prophétise l’avènement lorsqu’il décrit « après la chute de l’empire romain, renaîtront une formidable envie de vivre, de joyeux métissages et des transgressions jubilatoires. En surgiront de nouvelles civilisations, faites des résidus des nations exsangues et de l’hyperempire en déshérence, nourries de valeurs nouvelles » [1]
L’on ne saurait être plus clair, le chemin passant par la régulation des naissances, l’avortement puis l’euthanasie pour un contrôle absolu de l’individu.
Enfin, des préoccupations beaucoup plus prosaïques occupent l’esprit de nos refondateurs d’un homme nouveau, état d’esprit que résume bien Benoite Groult, égérie féministe et gauchiste des années 1970, lorsqu’elle déclare au sujet de l’euthanasie, dans un livre-testament paru en 2006 : « Mais on finira par y venir pour des raisons économiques qui seront les pires : on ne va plus savoir quoi faire de tous les vieux, les hospices vont déborder et les retraites ne seront plus payées »[2]
Ainsi voit-on poindre un vaste système euthanasique de régulation des décès, à l’identique de celui de la régulation des naissances, de facto par l’avortement.
Bien loin des habituelles ritournelles larmoyantes et bien pensantes de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité.
Si débat il doit y avoir, il faudra être honnête et le dire.
http://jeanlucboulard.over-blog.com/article-l-euthanasie-outil-de-regulation-des-deces-82096398.html