Vive la rentrée !! Devenez "promoteur" d’une projection de "La Valise ou le cercueil" ! (...)
Ils bossent fort Et nous serons très prochainement leur tête de turc
Puissance économique émergente, laboratoire de la modernité politique musulmane, acteur diplomatique incontournable au Moyen-Orient, Ankara suscite un engouement sans précédent au Maghreb.
Fini la brouille, oublié les malentendus, voici venu le temps de la nouvelle amitié ! Les relations turco-arabes connaissent un spectaculaire réchauffement. Ankara, sous la houlette du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a multiplié les gestes en direction des Arabes, qui, de leur côté, se réjouissent du nouveau tropisme oriental de la diplomatie turque.
Déçue par la pusillanimité de ses dirigeants, l’opinion arabe et maghrébine rêve maintenant de voir la Turquie s’imposer comme le chef de file de l’islam sunnite et se ranger sans réserve aux côtés des Palestiniens.
Pour vous en convaincre :
Muammar Kadhafi réaffirme que l’Europe va devenir musulmane
Le dirigeant libyen Muammar Kadhafi a réaffirmé dans un entretien à Paris-Match que compte tenu notamment des mouvements migratoires et de l’intégration de la Turquie, l’Europe avait vocation à devenir musulmane.
« Comme vous le savez, la Turquie est un pays musulman de 75 millions d’habitants. Si l’on ajoute les populations de l’Albanie, de la Bosnie et du Kosovo, toutes les communautés islamiques des autres pays européens – qui se comptent par millions – plus les Européens convertis à l’islam, dont le nombre est en constante augmentation, compte tenu du vieillissement de la population et du fait que le nombre de chrétiens a tendance à stagner, pour moi, il apparaît clairement que, à l’avenir, l’Europe ne sera plus ce qu’elle est aujourd’hui. On ne peut pas dire qu’elle sera chrétienne, mais musulmane »
http://24heuresactu.com/blog/2010/10/15/muammar-kadhafi-reaffirme-que-leurope-va-devenir-musulmane/
Et pendant ce temps là :
À l’appel de Benoit XVI, les évêques originaires du Moyen-Orient se réunissent en synode, à Rome, du 10 au 24 octobre pour débattre de la situation inquiétante des chrétiens d’Orient.
Malaise et exil
"Les chrétiens ressentent le malaise d’être considérés comme des non-citoyens dans des pays qu’ils considèrent depuis toujours comme leurs maisons, avant même la naissance de l’islam", a regretté le patriarche d’Alexandrie des coptes d’Égypte, Antonios Naguib, lundi, dans le cadre du synode. Selon le document préparatoire des débats, les chrétiens ont été au nombre des "principales victimes" de la guerre en Irak, au Liban ils "sont divisés au plan politique et confessionnel" et ils rencontrent "de sérieuses difficultés" en Égypte. En Turquie, "le concept actuel de laïcité pose encore des problèmes à la pleine liberté religieuse du pays". En plus de l’hostilité à leur religion qui les pousse à l’exil, ces populations, elles-mêmes parfois divisées, rencontrent aussi des difficultés d’ordre économique dans des pays où leur présence remonte aux premiers temps de la chrétienté. La communauté ne compte plus que 20 millions de chrétiens, dont 5 millions de catholiques, sur 356 millions d’habitants.
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Les tenants de l’entrée de la Turquie dans l’Europe devraient réfléchir aux effet qu’aurait une telle adhésion : notre modèle de civilisation n’y survivrait pas