Harkis, arrêtons de croire à la promesse idéale !!!

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Aujourd’hui, n’est-il pas important de redonner espoir à la communauté harkie comme on sait le faire pour tant d’autres français en leur donnant un signal de reconnaissance. Il est temps d’avoir un discours clair alors que l’on fêtera en mars prochain le 50e anniversaire du début de l’exil des harkis de leurs terres natales, il est de votre devoir moral (les parlementaires) d’apporter des réponses connues et attendues à leurs interrogations légitimes alors que ces personnes sont aujourd’hui majoritairement âgées, voire très âgées qui auront le courage d’aller encore voter.

Après les accords d’Evian du 19 mars 1962, les harkis ont subit une terrible campagne de répression d’une violence inouïe menée par le FLN. En raison de leurs engagements au sein des armées françaises le FLN les persécutaient malgré ce que stipulaient ces accords. Les harkis ont vécu un cauchemar après l’indépendance de l’Algérie sans que la France puisse intervenir à l’égard de ses citoyens. Patrie des droits de l’homme et du respect de la dignité humaine, la France ne peut rester insensible à ces massacres ethniques.

Presque 50 ans après, rompons avec une frilosité qui n’est plus de mise, brisons un tabou de notre temps celui d’une des pages sombres de l’histoire de France.

On dit : « C’est l’honneur d’un peuple et d’une nation que de reconnaître et d’assumer son histoire ».

Il était donc tout à fait nécessaire de revenir sur cette phase douloureuse de notre histoire. En effet, comme le disait Jaurès, on ne peut regarder en face l’histoire et en faire matière à une construction de l’avenir que si on a la volonté de dire la vérité. 50 ans après, il est temps, malgré qu’il a fallu du temps, mais aujourd’hui, disons la vérité et enfin reconnaître la responsabilité de l’état français dans ce drame.

Il faut que l’histoire se répète, ce qui avait été fait par Adenauer et de Gaulle pour la rencontre, sans l’oubli, mais avec toute la fraternité, toute l’amitié, l’égalité possibles, entre le peuple allemand et le peuple français, doit être répété lors de ce cinquantième anniversaire entre les algériens et les français à condition que le problème harki soit résolu et révolu.

L’élection présidentielle arrive à grand pas, je rappelle quant aux harkis, qui ont connu un long long calvaire et qui ont souvent le sentiment d’avoir été trahis par les promesses et les manipulations des uns et des nôtres, abandonnés dans la souffrance et exclus du système, ils peuvent compter sur notre vigilance pour que les mesures annoncées ne soient pas des effets d’annonces mais des mesures écrites et qui se concrétisent dans les meilleurs délais.

Ce besoin de reconnaissance donc celle de la responsabilité et cette simple et unique considération pour ce qu’ils avaient sacrifié de leur jeunesse, de leur vie même, étaient d’autant plus justifiés que la France, à la différence de bien d’autres pays, a pris la peine d’inscrire dans ses lois des droits pour les anciens combattants, des civiles y compris des droits à réparation, et que, dans un pays républicain et démocratique comme le nôtre, la question des droits est inséparable de celle de l’égalité des droits.

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Voir en ligne : http://monharki.com.over-blog.com/a...

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