Nous apprenons la démission du HCR de Madame Andrée Montéro.
Georges Clément : Les griffes du lion.
En 2006, à Marseille, un soir d’émeute, une jeune fille Livie Waldlewsky, rend visite à sa grand-mère, Denise Waldlewsky née Pérez. En fouillant dans le tiroir d’une commode, elle découvre une aumônière en batiste renfermant un collier de griffes d’un lion. L’aïeule sollicitée raconte à sa petite-fille l’histoire de ce collier.
Alors défilent l’Algérie du xixe siècle,la chasse au lion, les grands évènements des années 1845 à 1853, et la vie de Mansour, le lion capturé jeune et rendu par accident à la vie sauvage. Un officier, le capitaine d’Argemont, un milicien à l’ascendance atypique, Raoul Gaillardo, un républicain enflammé Bernard Giret et sa compagne Gisèle seront les protagonistes d’un drame qui conduira celle-ci à confectionner le collier. Denise va reconstituer l’histoire du
collier jusqu’à sa découverte par Livie.
Qu’adviendra-t-il de ce talisman ?
Les vertus se transmettent-elles par les objets témoins de leur exercice ?
C’est toute l’histoire de ce roman qui entraîne le lecteur dans de multiples aventures, traversant l’histoire de la France du xixe siècle à nos jours, pour s’accomplir dans le présent le plus brûlant.
Georges Clément est né le 7 juillet 1944 à Oran, alors préfecture du département français d’Oran en Algérie. Il a fondé la société de consultants Academiae Clément Conseils SAS dirigée par son épouse Geneviève Fontenit.
Depuis 1995, il est engagé dans le combat politique dans le monde associatif, et est fondateur du Comité de Lépante. Engagé dans la défense et l’illustration de l’oeuvre française en Algérie, il siège à la commission « Histoire et réalité des faits » du CLAN-R (comité de liaison des associations
nationales de rapatriés).
Académiae Edition, Immeuble Louis Vuitton, 101 avenue des Champs-Élysées, 75001 Paris 20 euros |
Quel film ferait ce livre !
La véritable saga d’Oran du temps de la France ! L’auteur a puisé dans les racines de sa propre famille et dans celles de tous les drames de cette ville si particulière.
Quand Livie, adolescente, rend visite à sa grand-mère, un soir d’émeute à Marseille, en 2006, elle ne se doute pas qu’elle va être plongée par la magie du verbe dans l’histoire de sa famille, d’Oran, de l’Algérie. Elle découvre par hasard une aumônière ancienne qui renferme un étrange collier de griffes de lion.
Ce collier a accompagné les femmes de la famille depuis que Gisèle, la charentaise, compagne du journaliste normand républicain, Bernard Giret l’a confectionné avec les griffes du dernier lion d’Oranie. Le fauve a décapité son unique amour avant d’être tué par le Colonel d’Argemont. Le courage de l’aïeule s’est-il transmis aux femmes de la famille, toutes d’une beauté sublime, à travers ce collier ? Elles s’allieront à des gens de mer, habitant La Marine puis à ceux de la haute ville, par le sang ou par l’amitié, les Gaillardo, Pérez, Desageaux, Wladelwsky, ce creuset de races qui était la marque distinctive de notre ville.
Elles porteront ce collier aux heures graves ou importantes de leur vie, mais la dernière, celle qui raconte, oubliera la vertu du collier fétiche... Nous aurait-il gardé de l’exil ?
L’auteur est né à Oran en 1944, il a écrit de nombreux ouvrages politiques et poétiques et un autre roman, « Le zouave, place Pigalle » dont je vous ai entretenu.
Ce roman émouvant, remarquable tant par le sujet que par l’exactitude historique doit figurer dans toutes nos bibliothèques.
3 novembre 2011
Voir en ligne : http://www.clan-r.org/portail/Georg...