Faille dans le système GUERINI

, par  MORA , popularité : 11%

... merci Jacke ...

Jean-Marc Nabitz ne voulait pas continuer à se cacher. Encore moins à se taire. Voilà bientôt deux ans qu’il avait fui Marseille, effrayé par la progression d’une enquête qui, il le savait, mènerait un jour la justice sur ses traces. Réfugié en Israël, dans la ville côtière de Netanya, où les touristes français sont légion, il a suivi à distance les découvertes sur les affaires douteuses d’Alexandre Guérini et la mise en cause progressive de son frère, Jean-Noël Guérini, sénateur et président (PS) du conseil général des Bouches-du-Rhône : les deux hommes pour qui il a travaillé, dans la pénombre, de 1998 à 2008. Alors, il y a quelques semaines, il a décidé de rentrer. Et de se confesser.

"Je regrette très amèrement cette période de ma vie et tous les actes que j’ai commis", a-t-il affirmé, le 16 septembre, devant le juge Charles Duchaine, qui l’a mis en examen pour "corruption", "association de malfaiteurs" et "blanchiment en bande organisée". Depuis, l’ex-conseiller des Guérini s’est mué en "repenti". Il a fêté ses 59 ans en prison, mais sa déposition éclaire de l’intérieur - pour la première fois - le système de pouvoir, d’influence et d’intérêts liés que les enquêteurs s’efforcent de mettre au jour.

Voir en ligne : Le Point

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