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Belkhadem : "la France ne pourra pas modifier son histoire tachée de sang"
Il est évident que de l’autre côté certains fument les mêmes choses que certains de chez nous !!!
Alors chers bras cassés levons-nous et tendons nos mains vers le ciel, pour demander pardon à tous ces cons, d’avoir un jour existé !!
Deux jours avant la date anniversaire, le FLN et ses partenaires de l’Alliance présidentielle commémoraient ce samedi 15 octobre au matin les 50 ans de la tragédie du 17 octobre 1961. L’évènement s’est déroulé à la Maison du peuple, actuel siège de l’UGTA. Devant un parterre de militants de l’Alliance présidentielle et de moudjahidine, plusieurs intervenants se sont succédé à la tribune. Parmi eux, Said Abadou, secrétaire général de l’ONM et Boudjemaa Souhila, ex‑sénateur et spécialiste en droit international qui suit les procédures judiciaires lancées en France contre les responsables français, notamment le préfet de l’époque Maurice Papon. Un film rassemblant des témoignages de rescapés et de témoins a également été projeté. Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, n’a pas manqué de rappeler la responsabilité de l’État français dans le massacre d’Algériens et la répression féroce de la police de Paris à l’encontre des Algériens qui manifestaient pacifiquement à l’appel de la Fédération de France du FLN le 17 octobre 1961. Ils protestaient contre l’instauration d’un couvre‑feu pour les Nord‑africains dans la capitale. « La France, avec ses générations, ses moyens financiers, son arsenal militaire, son armada médiatique ainsi que tous ses alliés ne pourra pas modifier son histoire tachée de sang. Elle ne peut pas effacer la honte de la colonisation », a‑t‑il martelé. Abdelaziz Belkhadem a rappelé que la réunion a été organisée au nom de l’Alliance présidentielle. Mais le combat reste porté par le FLN comme lors de la guerre de Libération nationale. « Au FLN, nous sommes toujours sur notre position qui est de demander à la France officielle de s’excuser sur ce qui a été commis par la France coloniale et de reconnaître toutes les souffrances dont les traces restent vivaces chez les Algériens, aussi bien en Algérie qu’à l’étranger ».
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