AGRIF : communiqué GOLGOTA PICNIC, justice en France ?

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La Rédaction de NJ ne prend pas part à des positions religieuses, sauf pour en dénoncer les excès ou les faiblesses.

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Paris le 8 décembre 2011

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

L’Agrif déboutée de son référé par le tribunal de Grande Instance de Paris : un jugement incompréhensible !

L’AGRIF demandait, à titre principal l’interdiction de GOLGOTA PICNIC, aussi abjectement antichrétien qu’attentatoire à la dignité humaine, mais à défaut de simples interdictions partielles des propos et scènes les plus odieux pour mettre le spectacle en simple conformité avec la loi pénale.

Encore à défaut, l’AGRIF demandait une simple interdiction aux mineurs et la lecture d’un communiqué avant chaque représentation sur le caractère choquant du spectacle pour les Chrétiens et l’information des exhibitions obscènes s’y commettant.

Le théâtre du rond-point avait communiqué en référé un DVD des 2h23 de GOLGOTA PICNIC dont les extraits disponibles sur Internet donnent un pâle aperçu des abominations de ce spectacle éprouvant.

Rappelons notamment les singeries de la crucifixion par une actrice méprisante et vulgaire portant un justaucorps sur lequel est imprimé le corps supplicié du Christ et portant un casque sur lequel est imprimé la couronne d’épines.

Madame Magali BOUVIER, 1ère Vice-Présidente du Tribunal de grande instance de Paris, qui a visionné ce DVD, a pourtant débouté l’AGRIF de l’ensemble de ses demandes.

Elle n’a même pas accordé la lecture d’un simple communiqué d’avertissement sur le caractère choquant pour les Chrétiens et attentatoire à la pudeur du contenu de ce « spectacle », ce qui avait pourtant été accordé à l’AGRIF dans l’affaire de la « Dernière tentation du Christ » il y a plus de 20 ans par la Cour d’appel de Paris qui avait ordonné l’apposition de bandeaux sur toutes les affiches du film, mesure autrement contraignante que ce qui était demandé ici.

Le juge a commencé par invoquer le fait que l’AGRIF n’avait engagé aucune action pénale pour provocation à la haine envers les Chrétiens, alors qu’une telle action pénale ne sera possible qu’après la première représentation de ce 8 décembre !

Le juge continue : « l’auteur d’une telle création n’est tenu de se conformer à aucune opinion, foi, esthétique ou morale déterminée, et il n’est limité que par les obligations imposées par la loi ».

Justement, les conventions internationales et la loi française, qui protègent les Chrétiens contre la provocation à la haine mais également la dignité humaine, ne le permettent pas. Il n’y a pas été répondu, pas plus qu’il n’a été répondu au scandale des subventions publiques qui permettent, seules, de proposer ce spectacle à quelques bobos parisiens décérébrés.

Encore une fois, la Croix a été appelée à la rescousse par le juge qui invoque expressément les justifications manifestement gênées de ce quotidien paraît-il catholique.

En ce qui concerne les exhibitions sexuelles particulièrement obscènes, le juge a tenté de les atténuer et de les justifier en prétendant que rien n’interdisait la nudité dans un spectacle. Sauf que le Code pénal interdit toute exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible au public !

En tout état de cause, ce n’est pas la simple nudité qui est ici en cause mais une mise en scène d’une rare obscénité. Pour seul exemple cette scène où l’on voit des acteurs non pas dans une simple nudité naturelle mais dans la plus obscène composition d’avilissement scatologique représentent exactement l’inverse de ce qu’est la dignité humaine.

Puisque nous sommes confrontés à un total négationnisme de la réalité, pardon d’être contraints de révéler ce que les promoteurs ou les défenseurs objectifs de GOLGOTA PICNIC n’ont pas osé dire. Et encore est-ce une des captures d’écran les plus présentables (et on ne parle pas des régurgitations de hamburgers projetées sur grand écran) !

Ici prendrait place la photo que nous réservons pour les évêques, journalistes, hommes politiques et responsables divers.

On voit certes par ailleurs bien des obscénités, mais qui atteignent rarement ce degré d’abjection. Surtout, elles ne sont pas associées, comme dans GOLGOTA PICNIC, à des fins profanatrices dans une ignoble volonté blasphématoire et d’incitation à la haine envers les Chrétiens, et dans le plus total mépris de la dignité humaine.

C’est la conception même de notre civilisation et de ce racisme anti-humain qui sont ici en cause. Mais il n’y a paraît-il aucun trouble manifestement illicite justifiant ici l’intervention du juge des référés.

Pour fonder sa décision de rejet, le juge a même réussi à remettre en cause l’unanimité de la condamnation de l’Episcopat français.

Pour faire bonne mesure, l’AGRIF est condamnée au maximum de ce qui a été réclamé par le théâtre du Rond-Point, 3.500 €. Comme à Avignon dans l’affaire du Piss Christ dans laquelle le juge des référés avait condamné l’AGRIF à 8.000 €. Pour lui apprendre à s’indigner et à réclamer l’égalité des droits y compris pour les Chrétiens.

Cette décision ne fait que renforcer notre détermination.

GOLGOTA PICNIC comporte des propos qui constituent des provocations pénales directes à la haine et à la violence envers les Chrétiens. Mais également, pour un passage explicite, envers les Juifs : « Il voulut être le meneur d’une poignée de fous — il les désigna comme le peuple élu pour l’inauguration du chauvinisme — et il voulut mener ce peuple de fous à la guerre contre tous ».

Nous poursuivons donc l’ensemble de ces passages devant la 17ème chambre correctionnelle et nous saurons ce qui est licite et ce qui ne l’est pas aux yeux de la justice actuelle.

Le combat continue !

Le communiqué, avec la photo jointe, n’est envoyé qu’aux évêques et religieux, journalistes et hommes politiques, et responsables d’associations.

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