26 mars à l’Arc tout est ok !

Mercredi 26 mars 2008, par MORA , popularité : 5%

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26 mars 1962|

En attendant des photos et une narration complète des commémorations à l’ARC, bonne nouvelle tout s’est bien passé !!

Partout en France, envoyez nous vos comptes rendus !

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Vos commentaires

# Le 26 mars 2008 à 20:16, par FASANO PIERRE En réponse à : 26 mars à l’Arc tout est ok !

Bonsoir Messieurs. Je suis tres content que votre depot de gerbes n’a eu aucune repercution venant de nos detracteurs, nous a Marseille nous avons aussi commemoré ce triste anniversaire en faisant une messe, comme chaque année, l’eglise etait pleine, le massacre du 5 Juillet a Oran a aussi été evoqué. Bravo et continuons. Monsieur FASANO Pierre (fondateur de l’association de BAB-EL-OUED et actuellement President D’honneur)Bien a vous et Merci
# Le 26 mars 2008 à 21:59, par François 91 En réponse à : 26 mars à l’Arc tout est ok !

A Paris, la messe en l’Église St Augustin, a bien donné le ton du souvenir et de la dignité qu’un tel évènement exigeait. Les textes et le recueillement, ont fait venir quelques larmes, surtout quand la triste litanie des victimes a rendu réelle, ce que l’on appelle "Le souvenir du 26 Mars".

A l’arc de triomphe, les forces de l’ordre ont su trier le bon grain de l’ivraie, en maintenant à distance, un petit groupe d’"Humanistes", qui n’ayant rien compris à l’époque, ne risquait pas de comprendre aujourd’hui.

Donc, le sang froid, et le sentiment d’être là, pour quelque chose de plus important que les sempiternelles récriminations, de gens, dont les motivations ont toujours été très troubles, ont permis de réussir une commémoration, d’un très haut niveau émotionnel, d’abord devant le dépôt des gerbes, y compris par un groupe de petits enfants de victimes, puis le ravivage de la flamme par ces même enfants, symboles peut être, de la profondeur éternelle de la douleur de ces familles.

La Marseillaise bien sur, pour dire où nous sommes, puis les Africains, pour rappeler qui nous sommes, et d’où nous venons.

La cérémonie s’est terminée sans incident.

Mais où étaient les caméras ?...... Nous les avons vu de l’autre coté, filmer et interwiever toutes ces victimes de l’ignorance et de la désinformation. La pire des ignorance, n’est pas quand on ne sait pas, mais c’est quand on sait, mais qu’on fait semblant d’ignorer.
# Le 27 mars 2008 à 08:21, par LEMMER ✞ En réponse à : 26 mars à l’Arc tout est ok !

Bonjour,

Merci François pour ce résumé de la commémoration à l’Arc de Triomphe de ce triste 26 mars. Merci d’avoir été là pour pouvoir nous en faire part avec cette précision, cette pudeur...

Pour ceux qui n’ont pu s’y rendre, et nous sommes nombreux, il est important de connaitre le bon déroulement.

ET comme vous dites : "ceux qui n’ont rien compris à l’époque, ne comprennent pas d’avantage aujourd’hui".

Mais nous savons bien qu’ils n’ont pas envie de comprendre.

Geneviève.
# Le 27 mars 2008 à 11:01, par mimosa En réponse à : 26 mars à l’Arc tout est ok !

L’indifférence complète à croire que le mot d’ordre était donné. J’attendais le journal télévisé du soir pour découvrir cette cérémonie, j’ai zappé, RIEN RIEN RIEN, pas un mot, pas une image. Mais on déroule le tapis rouge à Bouteflika !!, bon ,passons, nous en avons l’habitude, et retenons seulement la grande satisfaction d’avoir pu déposer une gerbe sous l’Arc de Triomphe, à la mémoire de tous les disparus du 26 mars et de tous nos disparus. et souhaitons qu’enfin nous puissions commémorer dans la dignité, tout ce qui nous tient à coeur depuis 46 ans
# Le 27 mars 2008 à 13:01, par daniele En réponse à : 26 mars à l’Arc tout est ok !

Merci François !

Merci de nous dire que, pour une fois, les CRS ont su éloigner les autres, pas les nôtres !

Je pense très fort que cette position envers les pieds-noirs est une première victoire de notre long combat.

Comme Mimosa, j’ai essayé , jusqu’au message de Marc, de voir ou entrevoir ne fut-ce qu’une ligne déroulante au bas de l’écran télé qui mentionnerait notre triste journée de 1962. D’autres évènements plus importants occupaient leurs pages. Essayons de croire qu’il ne s’agit que de cela.

Il nous faudra encore plus de temps, mais je ne doute pas que nous y arriverons.

Sur mon blog le chant des Africains retentissait à partir de 17 heures pour que , par la pensée, les absents puissent vous accompagner.
# Le 28 mars 2008 à 07:14, par Bertrand En réponse à : Sur Afrik.com

Bataille autour de la mémoire de l’OAS

Les familles des victimes de l’OAS dénoncent l’hommage rendu aux partisans de l’Algérie française à Paris

Anciens de l’Organisation armée secrète (OAS) et familles des victimes de l’OAS se sont faits face, mercredi, sur la place Charles-de-Gaulle, à Paris. Sous l’Arc de Triomphe, les premiers ont rendu hommage aux partisans de l’Algérie française, les seconds ont mis en garde contre la bienveillance de la République et de Nicolas Sarkozy à leur égard.

Pour la sécurité, sept fourgonnettes de gendarmerie, deux de police. Pour les honneurs, trois cars de l’armée de terre. Sur la place Charles-de-Gaulle, mercredi à Paris, quelques drapeaux, pas mal de galons, et beaucoup de cheveux grisonnants. Devant l’entrée du souterrain desservant l’Arc de Triomphe, une foule de mécontents qui trouvent inadmissible cette cérémonie en hommage aux victimes de la manifestation de la rue d’Isly, le 26 mars 1962 à Alger. L’armée avait alors tiré dans une foule de partisans de l’Algérie française qui avaient répondu à l’appel de l’Organisation armée secrète (OAS, mouvement politico-militaire clandestin en faveur de l’Algérie française). La fusillade avait fait 46 morts.

Parmi les quelques dizaines de contre-manifestants, beaucoup de pieds-noirs membres d’associations des familles de victimes de l’OAS, des représentants du Parti communiste, quasiment pas d’Algériens. Henri Pouillot porte autour du coup une pancarte « L’OAS m’a raté deux fois ». Pour cet ancien militant anticolonialiste, « c’est inacceptable que la République permette cela : laisser le drapeau de l’OAS s’incliner sur la tombe du soldat inconnu, à quelques pas de l’inscription de l’appel du 18 juin du général de Gaulle, alors même que cette organisation avait tenté de l’assassiner, c’est un déni de mémoire de la part des autorités, et une nouvelle provocation de la part de l’OAS ! »

Polémique autour du statut de « mort pour la France »

Vers 17 heures, la soixantaine d’anciens partisans de l’Algérie française empruntent le passage du Souvenir qui mène à l’Arc de Triomphe. Des voix s’élèvent : « OAS ! Assassins ! » Des ennemis de toujours se toisent, en viennent aux mots. Le ton monte entre Jean-François Gavoury, président de l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS et fils d’un commissaire de police assassiné, et Armand Belvisi, auteur d’un attentat manqué contre de Gaulle et membre de l’Association pour la défense des intérêts moraux des anciens détenus de l’Algérie française (Adimad). A ses côtés, un homme portant un béret bordeaux lâche, à l’encontre des protestataires : « A l’époque, ce sont ces gens-là qui fournissaient l’argent des armes au FLN (Front de libération nationale, ndlr) . »

Quelques minutes plus tard, la flamme du Soldat inconnu est ravivée, sous l’Arc de Triomphe. A quelques dizaines de mètres de là, devant l’entrée du passage, les contre-manifestants alertent : « Ils ont obtenu la promesse de Sarkozy, quand il était encore candidat à l’élection présidentielle (le 16 avril 2007, ndlr), que la qualité de “mort pour la France” serait accordée aux victimes de la rue d’Isly ! », s’indigne Charles Schweisguth, témoin de la guerre d’Algérie. « Cela veut dire que la République va les traiter au même titre que les poilus ou les résistants, alors que ce sont des tueurs !? »

Après le dépôt de gerbes, la sonnerie aux morts et une minute de silence, les anciens partisans de l’Algérie française ont chanté la Marseillaise et « C’est nous les Africains », le chant de l’Armée d’Afrique de la Seconde Guerre mondiale, récupéré par l’OAS une vingtaine d’années plus tard.

jeudi 27 mars 2008, par Fabien Mollon http://www.afrik.com/article13964.html
# Le 28 mars 2008 à 08:52, par daniele En réponse à : Sur Afrik.com

oui Bertrand,

J’ai aussi reçu ce message et même celui de Gavoury dans mon courrier.

Mais celui-ci m’a particulièrement intéressé dans les passage qui suivent :

« Ils ont obtenu la promesse de Sarkozy, .....que la qualité de “mort pour la France” serait accordée aux victimes de la rue d’Isly ! ...... Cela veut dire que la République va les traiter au même titre que les poilus ou les résistants, alors que ce sont des tueurs !? »

Vers 17 heures, la soixantaine d’anciens partisans de l’Algérie française empruntent le passage du Souvenir qui mène à l’Arc de Triomphe. Des voix s’élèvent : « OAS ! Assassins ! »

Le ton monte entre Jean-François Gavoury et Armand Belvisi, A ses côtés, un homme portant un béret bordeaux lâche, à l’encontre des protestataires : « A l’époque, ce sont ces gens-là qui fournissaient l’argent des armes au FLN (Front de libération nationale, ndlr) . »
# Le 28 mars 2008 à 09:26, par MORA En réponse à : Sur Afrik.com

Même en réfléchissant bien, je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu n’es pas encore Rédacteur dans NotreJournal ?
# Le 28 mars 2008 à 15:57, par M’dame En réponse à : Sur Afrik.com

Bonjour, J’étais hier à la cérémonie de l’Arc de Triomphe et à l’eglise Saint Nicolas du Chardonnet Voici un site où vous pourrez voir les photos de la cérémonie

http://www.paperblog.fr/578024/ravivage-de-la-flamme-en-hommage-aux-victimes-de-la-fusillade-du-26-mars-1962-a-alger/

Apres la cérémonie j’ai parlé avec les contre-manifestants qui m’ont interpellée à ma sortie du souterrain de l’Arc de Triomphe . Je me suis longuement expliquée sur différents forums sur cette discussion qui s’est terminée par une invitation à un de leur collogue à l’ENS en mai. Regardez cette Vidéo elle a été tournée à l’endroit même où je me trouvais avec eux mais avant mon arrivée.

http://www.paperblog.fr/578024/ravivage-de-la-flamme-en-hommage-aux-victimes-de-la-fusillade-du-26-mars-1962-a-alger/

Vous verrez sur cette vidéo outre M. Gavoury un PN parler de la mort de son père ,car hélas il y avait des PN à cette contre-manifestation c’est l’un d’eux qui m’a interpellée à la sortie du souterrain de sortie de l’Arc de Triomphe il a ,dit-il, pensé que j’étais une pieds-noirs, je n’ai pas refusé le dialogue car je possédais assez d’arguments pour contrer les leurs . L’échange a été,je dois le reconnaître, même avec M. Gouvoury, courtois. A chacune de leur question j’ai pu répondre et même ajouter à leurs prétendues nouvelles informations des éléments historiques qu’ils semblaient ignorer comme la présence d’un bateau de guerre appelé par le gouvernement et qui se tenait face à Alger ainsi que la composition du régiment qui se trouvait, contre toute logique, sur les lieux et qui a tiré. Naturellement nous sommes restés sur nos position mais j’ai dû tout de même paraître être assez au courant de tous les éléments du déroulement du drame puisqu’ils m’ont invitée à un de leur colloque qui se tiendra à l’ENS en Mai. Irai-Je ??? M’dame Josette Boussommier

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