Non au 19 mars - suite - (complément d’information) Précisions à M. le Principal de collège

, par  Danièle LOPEZ , popularité : 42%

NON - AU 19 MARS 1962 – INFORMATION

Chers Amis, Chers lecteurs,

Voici une semaine que nous avons déclenché la lettre de protestation contre la décision du Principal du collège de Boulogne sur Gesse (31), de consacrer une journée dite "pédagogique" à la connaissance du 19 mars 1962, vue au travers de l’idéologie de la Fnaca.

A cette heure, nul ne sait encore quelle sera la position de ce chef d’établissement, pas plus que les décisions qu’auront prises, après lecture de nos courriers d’information, les différentes personnalités qui auront reçu nos lettres.

En effet, MM. le Ministre de l’ Éducation – le Recteur d’Académie de Toulouse – le Secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens Combattants – les Députés - le Principal du collège, n’ont pas encore eu le temps (j’ose le croire) de prendre la peine de nous répondre.

Qu’à cela ne tienne, je puis d’ores et déjà vous informer que toutes ces personnes sont parfaitement au courant de notre formidable action.

J’insiste très fort sur l’adjectif "formidable", parce que vous avez fait preuve à cette occasion d’une Solidarité et d’une Union que je croyais, à jamais, perdue dans notre communauté.

Quoiqu’il en soit, nous ne relâcherons pas notre pression pour que soit bannies dans toute la France, les manifestations de toutes sortes à la mémoire du 19 mars 1962 que semble tellement apprécier cette organisation d’obédience communiste.

Sachez que nous sommes soutenus, en cela, par toute une couche de la population française métropolitaine dont les couleurs diffèrent de cette association de combattants et qui ne souhaitent pas l’endoctrinement de leurs enfants dans les écoles de la République.

Restons vigilants, toujours.

Je me permets de demander, à ceux qui ne l’ont pas encore fait, de se joindre à notre action en envoyant la lettre ci-après, en PDF, à l’adresse du Principal du Collège M. HEMET dont les coordonnées se trouvent dans la lettre Modèle 1 de cet article.

lettre à envoyer PDF

(Cliquer sur le PDF pour ouvrir la lettre qui reprend les deux premières et imprimer ou copier/coller).

Je vous tiendrais informés, dans cet article, des courriers que nous recevrons et des résultats que nous obtiendrons jusqu’à la décision finale qui sera immanquablement prise avant le 19 mars prochain.

Je vous remercie tous, associations et particuliers, d’avoir pris part à notre action juste et honnête.

Nous restons en contact.

Danièle Lopez

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[bleu marine]A la suite des nombreux messages que vous avez envoyés, il m’a semblé important d’annexer à cet article, les divers textes de loi qui ont été et doivent rester appliqués, aujourd’hui plus que jamais, dans notre pays.

Elles concernent évidemment

- la loi sur le 19 mars

- La loi sur les réunions dans les établissements
d’enseignement publics

Si cette dernière ne peut pas être ignorée par le Principal de ce collège, il se peut qu’il ne connaisse pas encore les textes de loi du 19 mars1962 .

Voici un second modèle de lettre que vous pourrez lui envoyer de la même manière que la précédente , (en reprenant les adresses mentionnées plus bas au modèle 1)pour lui rappeler les règles qui font d’un Chef d’établissement public, un citoyen respectueux des lois françaises.
[/bleu marine]

[bleu marine]MODELE 2[/bleu marine]

Le signataire
de la lettre
+ adresse

A

Monsieur le Principal
Collège du Pays de la Gesse
36 boulevard du Midi

31350 BOULOGNE SUR GESSE

Monsieur,

Nous nous permettons de vous rappeler le courrier par lequel nous vous demandions instamment de ne pas autoriser la Fnaca à faire de la propagande dans votre établissement.

Avant que vous ne décidiez si cette réunion aura lieu ou pas, nous voudrions vous rappeler les textes de loi qui régissent les établissements publics et, notamment :

Le décret du 30 août 1985, relatif au fonctionnement des établissements publics locaux d’enseignement.

Article 3 –

Toujours en vigueur, exige que dans le règlement intérieur, on détermine les modalités selon lesquelles sont mis en application :

1- La liberté d’information et la liberté d’expression dont disposent les élèves, dans le respect du pluralisme et du principe de neutralité


2 - Le respect des principes de laïcité et de pluralisme

3- Le devoir de tolérance et de respect d’autrui dans sa personnalité et dans ses convictions.

Article 3-2

Exige aussi que "les associations créées par les lycéens "ne puissent avoir un objet ou une activité de caractère politique ou religieux"


Article 3-3

Traite de la liberté de réunion.

Le chef d’établissement peut autoriser sur demande motivée des organisateurs la tenue de réunions en admettant le cas échéant l’intervention de personnalités extérieures. A cette occasion, il peut solliciter l’avis du conseil d’administration.

_ Il peut opposer un refus à la tenue d’une réunion ou à la participation de personnalités extérieures lorsque celles-ci sont de nature à porter atteinte au fonctionnement normal de l’établissement ou à contrevenir aux dispositions du présent décret.

Il nous parait évident, Monsieur, que les conditions de neutralité, de pluralisme et de laïcité ne seraient pas remplies dans le cas où vous autoriseriez la Fnaca à tenir cette réunion dans votre établissement.

Afin que vous compreniez le bienfondé de notre démarche et connaissant les positions de la Fnaca que vous ne pouvez plus ignorer - cette association considère que les accords d’Evian constituent la fin de la guerre d’Algérie – nous tenons à porter à votre connaissance le texte de loi suivant :

Loi du 9 décembre 1974

Elle fixe la période des opérations en AFN du 1er janvier 1952 au 2 juillet 1962.

Cette loi est confirmée par les directives de la

Circulaire n°DSS/34/97/609 du 18 septembre 1997

Qui précise que le 19 mars 1962 correspond à la signature, le 18 mars 1962, d’un "cessez le feu" (respecté uniquement par la France car le G.P.R.A a refusé de s’engager).

Nous restons, néanmoins, confiants dans votre volonté de ne pas contrevenir aux lois qui régissent notre république et dans votre décision impartiale qui ne saurait déshonorer votre qualité de responsable d’un établissement d’enseignement public.

Dans l’attente de votre décision,

Veuillez croire, Monsieur, en nos meilleurs sentiments

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J’ai fait un modèle de lettre que nous devons tous envoyer. -seulement ceux qui sont contre le 19 mars 1962 comme commémoration de la fin de la guerre en Algérie- .

Vous pouvez, dès aujourd’hui, envoyer cette lettre par e-mail à cette adresse, en faisant un copier/coller

0310007p@ac-toulouse.fr


Mais, pour éviter que nos mails partent à la corbeille, (indésirables et autres subterfuges), je vous demanderai instamment de la confirmer par courrier postal, ce qui validera votre protestation.

Cette action est primordiale, si nous voulons être compris par tous sur les actions menées par la Fnaca et tous les partis de gauche qui alimentent cette organisation.

Je vous remercie de bien vouloir vous mettre à vos claviers.

Ceux qui n’ont pas d’imprimantes peuvent demander que l’on leur fasse parvenir une copie de la lettre en donnant les adresses postales de leur domicile au webmaster. Je m’engage personnellement à leur faire parvenir un exemplaire dans les plus brefs délais.

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MODELE 1

Le signataire
de cette lettre

A

Monsieur Christophe HEMET

Principal du Collège du Pays de la Gesse

36 Bld du Midi

31350 BOULOGNE-SUR-GESSE

Monsieur,

Nous avons appris que la Fnaca avait "démarché" votre établissement pour proposer son
intervention et son exposition de photos sur la Guerre d’Algérie, au mois de mars prochain.

Le but de cette association d’anciens combattants est connu de tous. Vous n’êtes certainement pas dupe de ses intentions. La Fnaca appartenant à la gauche dure de notre société, souhaite faire valoir partout en France, que cette date où furent signés les "Accord d’ Evian" stipulait "la fin de la guerre d’Algérie".

Or, si le 19 mars 1962 est une date historique de la France, elle ne concerne qu’un "cessez-le-feu en Algérie" et non pas la fin de la guerre d’Algérie.

Vous n’êtes pas sans savoir, Monsieur, qu’un Traité avec la France se doit d’être développé par les enseignants avec toute la stricte vérité en rapport avec son contenu.

Tous les présidents de la république française, de gauche ou de droite, qui ont succédé au général de Gaulle se sont prononcés contre cette signification erronée qui s’avère mensongère. Seuls, les partisans de l’Algérie indépendante souhaitent, encore, en faire une date officielle.

Même les algériens contestent et militent contre la commémoration par les anciens combattants français de cette date. Nous sommes en parfait accord avec eux sur ce point-là.

Il nous parait donc inadmissible qu’un enseignant invite, avec l’accord de son chef d’Etablissement, une organisation qui propage ce type d’idéologie qui est en complet désaccord avec les faits réels qui se sont déroulés dans la France en Algérie.

Nous nous élevons avec force contre cette action, sachant que vos élèves seront mal informés et qu’il en résultera un enseignement faux sur la véritable histoire de France. Histoire de France qu’ils transmettront à leur tour comme étant une vérité incontournable, puisque apprise dans un collège d’enseignement français.

Nous ne vous ferons pas l’offense de vous croire ignorant sur ce sujet. Votre qualité de Principal de collège en serait ternie.

Ainsi, nous tenons à vous confirmer, qu’au regard des textes de loi qui régissent notre pays :

-  La guerre d’Algérie a cessé le 2 juillet 1962

-  Monsieur le Président de la République, Charles De Gaulle annonçait à la télévision, l’indépendance de ces départements français, le 3 juillet 1962 à 15 heures.

Vous ne pouvez pas, au risque de vous commettre par ces actions anti républicaines, accepter qu’une telle manifestation se tienne dans un établissement d’Enseignement Public de France que vous dirigez.

Nous voulons croire que votre bon sens et votre civisme l’emporteront sur une décision qui ne concerne peut-être qu’un différent avec l’un de vos professeurs.

Nous attendons rapidement une réponse de votre part afin de la publier sur tous les sites des associations très intéressées par cette affaire, les associations d’anciens combattants en AFN, pieds-noirs et autres français qui ne comprennent pas votre position actuelle.

Nous vous prions de croire, Monsieur, en nos meilleurs sentiments.

Copie à :

- Monsieur le Recteur d’Académie
- Monsieur le Ministre de l’Education Nationale
- Monsieur le Ministre des Anciens Combattants

Les Signataires :

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