L’affaire du petit Mohamed de Marseille Articles EXPRESS

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Délicieuse l’affaire du petit Mohamed de Marseille

Le procureur de la République Jacques Dallest a estimé jeudi qu’il y avait "trop d’interrogations" dans l’affaire du petit garçon trouvé seul en août à Marseille, dont la prétendue mère, confondue par des tests ADN

Alors que des analyses ADN ont exclu tout lien de filiation entre l’enfant et la femme qui s’était présentée comme sa mère, des examens vont être pratiqués sur ses autres enfants.

Au total, une vingtaine de personnes ont été entendues dans
cette affaire à rebondissements, "sur fond de mariages de complaisance, de séjours irréguliers et de travail au noir", selon le parquet.

L’enquête va désormais se poursuivre en Algérie pour déterminer l’état civil exact du garçon et s’il a bien été pris en charge dans les conditions relatées par la jeune femme. La justice française la soupçonne d’avoir falsifié l’acte de naissance de Mohamed. Le parquet s’interroge également sur les motivations de cette prétendue adoption et n’exclut pas qu’elle puisse être liée à la recherche d’allocations familiales supplémentaires, face à la faiblesse des revenus de la jeune femme.

"Elle a un parcours chaotique. C’est une personne qui vit de prestations sociales et touche le RMI, avec peut-être d’autres ressources plus clandestines", a déclaré le procureur. La jeune femme, en situation régulière mais dont les conditions d’arrivée en France demeurent "imprécises", a beaucoup circulé entre l’Algérie, l’Espagne et la France. "Est-ce que c’est lié à autre chose ? Tout est possible", a ajouté Jacques Dallest.

Au total, une vingtaine de personnes ont été entendues dans cette affaire à rebondissements. "Sur fond de mariages de complaisance, de séjours irréguliers et de travail au noir", leurs explications ne sont pas toujours sincères, a conclu le magistrat.
*L.C.I le 05/09/2008 - 21h25

Elle affirme avoir obtenu régulièrement sa garde devant un juge de la ville dont elle est originaire, Aïn Temouchent (ouest de l’Algérie), grâce à la "kalafa", recueil légal non reconnu en France. La mère biologique ne voulait pas garder l’enfant, "j’en ai fait un frère pour mon fils".Ses quatre autres enfants - trois filles et un garçon de 6 à 14 ans - sont présents à ses côtés.

Mais elle dit avoir avoir ’’perdu les documents’’ dans ses déménagements successifs. "J’ai demandé à ma soeur qu’elle me faxe les papiers".

Elle a ramené Mohamed à sept mois en France. "Tout le monde croyait que c’était mon fils, on ne m’a rien demandé". Elle a fait soigner à Marseille l’enfant qui souffrait d’une légère malformation. Mais hormis son carnet de santé, elle n’avait aucun papier pour lui.

Bienvenue chez nous Petit Mohamed, ta maman peut te soigner avec la C.M.U française, ne pas travailler et percevoir le R.M.I(augmenter des enfants à charge) pour te garder, demander un H.L.M et des aides pour payer E.D.F, téléphone, les transports, exonoration de Taxe habitation, non imposable elle a droit à l’aide judiciaire (avocat gratuit etc...)

Et puis elle a dit : Je demande à Dieu et à la justice de me donner Mohamed. Elle aurait pu dire ’’Allah’’, mais bon elle est sûrement intégrée...

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