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Le texte et les photos nous sont communiqués par Henri SCHMITZ

Bonjour.

Jusqu’à présent, je ne me suis pas beaucoup manifesté mais je lis avec beaucoup d’intérêt vos échanges. J’ai déjà expliqué que, malgré mon âge (bientôt 64 ans), je suis encore en activité.

Et puis aussi, j’ai eu des problèmes familiaux (décès de mon épouse), ce qui fait que j’avais mis un peu entre parenthèses ma correspondance avec vous.

Là, ce qui me fait intervenir, c’est le sujet des cimetières. Je suis retourné en Algérie, à Alger pour être plus précis (je suis né à Blida, mais j’ai habité cette ville jusque fin juin 1962. Donc je disais, que j’avais effectué ce voyage, en avril 2007. Mon père est enterré au cimetière du Bd. Bru, sur ce cimetière, pas trop de reproches, il est à peu près bien entretenu et le responsable ainsi que le personnel sont sympa et serviables, nous sommes bien accueillis.

Par contre, je me suis rendu dans les villages dont sont originaires mes ascendants (depuis 1848, création de ces villages).

Ils avaient pour noms Lodi (maintenant Draa-Esmar) et Damiette (maintenant Aïn-Dhab) et sont situés de part et d’autre de Médéa. Comme vous pouvez l’imaginer tout a beaucoup changé et pas en mieux malheureusement.

Ces villages sont les banlieues de Médéa (fief du GIA puis du GSPC etc..). J’ai donc voulu me rendre sur les tombes de ma famille, à Lodi : plus de cimetière.

A Damiette le cimetière existe encore, mais dans quel état ! Et nous avons mis pas mal de temps pour le retrouver.

Comme des photos valent mieux qu’un long discours, je vous joint en attachement quelques clichés pris le 16 avril 2007.

Je vous raconterai prochainement ce que j’ai vu sur place, et ce que les gens me racontaient, toutes les âneries qui circulent sur l’époque de la France.

Bien entendu tous ne pense pas la même chose de nous, il y en a même qui nous regrettent.

Sur ce, je vous dis à bientôt, et je suis vraiment très heureux de vous lire chaque jour.

Avec toute mon amitié.

Henri SCHMITZ