les porteurs de valises et la propagande mensongère.

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50ème anniversaire de la soi-disant "fin" de la guerre d’Algérie

Colloques et faux débats : les porteurs de valises et la propagande mensongère.

Le sang des victimes de Mohamed Merah n’est pas encore sec que ses lointains inspirateurs sont conviés à venir gloser ici, en France, avec nos doctes intellectuels tiers-mondistes et révolutionnaires de salon. Cela se passera ce vendredi 30 mars au Théâtre de la Criée à Marseille [1].

De quoi s’agit-il ? Un "colloque" y est organisé par l’hebdo Marianne avec le soutien de la radio de service public (France Inter), l’Ecole de Journalisme et de Communication de Marseille, dépendant de l’Université de la Méditerranée, établissement public, le tout financé par l’argent du contribuable via une subvention du Conseil Général des Boûches-du-Rhône. Organisée en pleine période électorale et juste après l’anniversaire du sinistre 19 mars, date du début du massacre de 150 000 Harkis (j’en suis un rescapé !), cette manifestation, qui n’est en réalité que la célébration des fellaghas et de leurs complices porteurs de valises, était déjà, à sa conception, un scandale. Aujourd’hui que l’horreur du drame de Toulouse donne encore la chair de poule, elle deviendrait une honte et un crime si ses organisateurs la maintenaient et donnaient la parole à la sinistre Zora Drif, l’inspiratrice, lointaine peut-être, mais certaine, de Mohamed Berah, et à son chef Yacef Saadi.

D’ailleurs, comment parler de débat alors que n’y participe aucun membre de l’Armée française, aucun Pied-Noir (Jean-Jacques Jordi, né en Algérie, est un Pied-Rouge), aucun enfant de Harki digne de ce nom ? Mesdames Fatima Besnaci-Lancou et Dalila Kerchouche sont des enfants de Harkis renégates. La première a perdu son père alors qu’elle avait 15 ans. Il ne fait aucun deoute que, lui vivant, elle n’aurait pas renié son combat au point de faire l’apologie de ceux contre qui il avait combattu. Aujourd’hui, elle est le porte-drapeau (et le cache-sexe ?) de la Ligue des Droits-de-l’Homme à géométrie variable de Toulon. Il est vrai que les Algériens, très politiques, ont toujours déroulé le tapis rouge aux Pieds-Noirs et aux enfants de Harkis renégats. La seconde, qui a été formée à l’Express, le siège social des porteurs de valises du FLN, a écrit dans son livre qu’elle est devenue fière de son père le jour où elle a su qu’il donnait des balles aux fellaghas ! Interrogé peu avant son décès, son pauvre père s’est insurgé contre ce reniement commis par sa fille pour, pensai-je tout d’abord, se sentir mieux dans son univers professionnel. Mais l’âge et l’expérience venant, elle ne change pas pour autant de discours.

Comment parler de débat alors que les seuls intervenants sont des intellectuels tiers-mondistes acquis à la cause algérienne quoi qu’elle ait coûté à leurs congénères français ET algériens (car le peuple algérien n’a pas fini de pleurer l’Algérie française) et ceux-là mêmes auxquels De Gaulle avait livré l’Algérie et ses "20 millions de clochards dans 10 ans" tout en gardant le Sahara (et c’est tant mieux et bien légitime : le Sahara, conquis en 1903, n’a rien à voir avec l’Algérie) quitte à entretenir la fable de la totale souveraineté algérienne ? Dans la liste des intervenants, on trouve, à côté des Algériens, toute la fine fleur du sionisme médiatico-tiers-mondiste, celle qui fait semblant d’aimer les Arabes mais ne souffre pas qu’on critique Israël. Des intellectuels français qui soutiennent pendant des années le soldat Guilat Salit, "Franco-Israëlien" par la grâce d’une interprétation douteuse du droit à la nationalité, qui ne parle pas Français, et attendent que celui-ci soit libéré pour faire mention d’un autre pseudo-Français, Palestinien, celui-là, Salah Hamouri, prisonnier d’Israël. Des gens qui ne s’offusquent pas que des manifestations de soutien à "Tsahal" (un joli mot qui sonne comme un nom de femme et qui couvre en réalité une armée d’occupation brutale) soient organisées à Paris. Autrement dit, des "journalistes" informés qui ne voient pas pourquoi il faudrait éviter d’importer en France le conflit Israëlo-Palestinien quitte à entretenir et exacerber l’opposition entre deux composantes de la Nation française.

Ces gens n’ont aucune vergogne ! Ils agissent ouvertement, au nez et à la barbe des Pieds-Noirs et Harkis, nombreux en Provence, dans un théâtre public, financé par de l’argent public, généreusement accordé par le grand chantre de l’éthique politique (de gauche) qu’est Monsieur Jean-Noël Guérini, sans que les élus de droite du Département ou de PACA ne s’en offusquent !

Qu’ont fait les Roland Blum, Dominique Tian, Renaud Muselier, Guy Teissier, Valérie Boyer, Bernard Deflesselles, Richard Maillé, Christian Kert, Eric Diard, Maryse-Joissains-Masini et autres Bernard Reynès, tous députés de Marseille, pour empêcher cette forfaiture ? Qu’ont fait les Bruno Gilles et Sophie Joissains, sénateurs UMP ? Et, surtout, que fait Jean-Claude Gaudin, sénateur UMP ET maire de Marseille ? Tous ces gens, dont la plupart ont été assez courageux pour s’élever contre la suppression de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 sur "le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord" ont défendu l’article concernant l’insulte aux Harkis... sans prévoir de sanctions, ce qui le rend inapplicable ! (Nous ne sommes ni juifs ni arméniens, ni homos déclarés, ni handicapés, etc). Mais, dès qu’il s’agit de s’opposer aux menées des porteurs de valises, il n’y a plus personne !

Cette manifestation s’inscrit dans une monumentale campagne de lavage de cerveau des citoyens français à coup de subventions publiques qui a commencé dès avant le 19 mars. A et autour de Lyon, c’est toute l’année 2012 qui verra se succéder des faux colloques, de faux débats, des expositions, des rencontres, des récits, des spectacles, des conférences sur des thèmes aussi peu contradictoires que"l’engagement des habitants de l’agglomération lyonnaise auprès d’Algériens en guerre pour leur indépendance" ou "des avocats lyonnais auprès d’Algériens en guerre", autrement dit, la saga des porteurs de valises, qui ont donné au FLN les moyens de tuer 27 000 soldats français, 14 000 Harkis au combat et, après le 19 mars 1962, d’en massacrer 150 000 de plus dans des conditions atroces. Ce vendredi 30 mars, la même association présente un "spectacle" sobrement intitulé "Ma guerre d’Algérie" mais qui présente, évidemment, une version très orientée puisque l’auteur-acteur est le fondateur d’une association "4ACG" pour "Association des Appelés en Algérie contre la Guerre". A noter que ce spectacle a l’agrément pour être présenté dans les lycées à l’attention d’élèves de 15 ans et plus. Si les Français savaient ce qu’on raconte dans les écooles à leurs enfants !

Des manifestations de ce type, il y en aura partout en France tout au long de l’année 2012. Toutes sont orientées. Toutes n’ont qu’un objet, au-delà de la provocation manifeste à l’encontre des Pieds-Noirs, Harkis et autres amoureux de la France : imposer à la Nation toute entière le point de vue des fellaghas, en profitant du fait que la majorité de la population n’a pas les instruments pour trier le bon grain de l’ivraie car, depuis 1981, pas un seul livre n’a été, non pas écrit mais promu, pour contrer la propagande mensongère du lobby pro-algérien et de ses complices porteurs de valises. Il est encore temps pour les Français de s’y opposer.

Kader Hamiche, Fils de Harki et fier de l’être

Voir en ligne : http://www.agoravox.fr/tribune-libr...

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