A propos des remous rémanents concernant le 19 mars

, par  Jean Claude THIODET ✞ , popularité : 24%

J’ai suivi attentivement cet épisode concernant le 19 mars et les courageux efforts de LV pour empêcher la FNACA d’intervenir dans les murs du collège de Boulogne sur Gesse.

Naturellement, j’y ai participé, comme cela m’était demandé.

Encore une fois, je pose la question "Quel est le résultat" ? Et en fait la question devrait être : "quel va être le résultat ?"

Parce que les faits remarquables sont les suivants :

- La FNACA poursuit depuis plusieurs années le même but et le poursuit d’une façon dont le professionnalisme ne fait plus aucun doute.

Au point qu’elle arrive, bien qu’étant minoritaire au sein des associations d’anciens combattants, à s’imposer auprès du pouvoir, comme le seul interlocuteur sérieux concernant ce problème de la célébration du 19 mars 1962 et de la guerre d’Algérie en général.

[*Et nous, que faisons nous ?*]

Nous essayons, généralement sans succès, de montrer dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités, des expositions "bricolées" par des groupes associatifs ou personnels qui ne sont jamais arrivés à obtenir l’aval du pouvoir, à quelque niveau que ce soit.

Ils ont fait la preuve qu’ils sont meilleurs que nous !!

Ils sont numériquement bien moins importants que nous, mais, comme le fait remarquer Marc MORA, ils font preuve d’un professionnalisme qui force l’admiration et leur procure auprès de leurs interlocuteurs, une aura que nous ne sommes pas parvenus à acquérir.

[*Que faut il faire ?*]

La seule solution me parait être d’arriver à constituer, hors toute association existante, (elles ont fait la preuve de leur inefficacité à long terme !!) un collectif de pilotage qui parvienne à attirer l’attention de personnes près du pouvoir, députés, conseillers généraux, sénateurs, (and so on) sur l’importance "NATIONALE" de notre problème.

C’est aujourd’hui le moment, alors que toutes les populations des territoires français d’ outre-mer, départements ou non, se mettent à bouger d’un commun accord, profitant, peut-être du fait que les américains ont élu à la tête de leur immense pays un homme dit "de couleur" !

Parvenir à obtenir une légitimité, et de ce fait des moyens financiers, pour pouvoir enfin mener ( fût-ce avec la participation de représentants du pouvoir), une action d’envergure capable, autrement que par des lettre à monsieur le principal, à monsieur le préfet, et même, à monsieur le ministre de l’éducation nationale, capable (je répète) de contrebalancer les actions de la FNACA, voire de les supplanter.

Comment faire ? Toutes vos suggestions seront les bienvenues, naturellement !

Pour ma part, j’ai mon idée.

Je vous la communiquerai lorsque j’aurai l’impression qu’elle a des chances de porter ses fruits.

Chibani

Voir en ligne : http://www.herodote.net/histoire/ev...

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