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MARIGNANE 13 MARS 2011

Cher(e)s Camarades, cher(e)s Ami(e)s,

Nous voici réunis devant notre Stèle. La Stèle de la mémoire du combat de l’Algérie française. Le lieu de recueillement de tous les Patriotes, de tous les Résistants à l’abandon d’une partie du territoire national, est enfin restauré et la justice rendue au cœur, à la raison et au droit ! La Cour d’appel administrative, au lieu de dire le droit, a voulu dire l’Histoire ! Le Conseil d’Etat statuant en cassation tranchera !
Les Patriotes et les Français d’Algérie, qui n’ont plus leurs monuments ni leurs cimetières, laissés à l’abandon – et dans quel état ! - en terre désormais étrangère, étaient fiers de pouvoir se recueillir dans ce lieu public.
Quand ce Monument fut démantelé, dans les conditions que vous savez, la ferveur de tout un peuple ne fut pas amoindrie pour autant ! Jamais, je dis bien jamais, cette méchante plaque de béton, trace d’une ignominie juridique, ne fut abandonnée et toujours elle fut fleurie et toujours fréquentée par ceux qui n’acceptaient pas de voir la France piétinée. De très nombreuses cérémonies eurent lieu ici pendant trois ans, sans que jamais il y ait le moindre incident.
Cette Stèle représentait, représente, l’une des tragédies les plus grandes de l’histoire de notre pays :
– La livraison de 15 départements français, sans conditions, à des tueurs sanguinaires sans légitimité autre que le sang de leurs victimes françaises
– L’abandon de millions de compatriotes, de toutes confessions, sous le regard de l’armée gaulliste, l’arme à la bretelle
– La déportation de plus d’un million de Français qui ne pouvaient choisir qu’entre la valise ou le cercueil
– Le martyre des Résistants et Patriotes dont nous rappelons qu’ils furent victimes de tribunaux d’exception, qu’ils furent emprisonnés durant sept ans, qu’ils furent torturés par les polices parallèles gaullistes, qu’ils furent fusillés en criant : "Algérie française", alors que leur bourreau mourut en disant : "Yvonne, j’ai mal au dos !"
Aujourd’hui le Conseil de la ville de Paris a voté, à la demande du fils d’un commissaire politique disparu pour son acharnement à traquer les Résistants français, l’érection d’un monument dans l’enceinte du cimetière du Père Lachaise. Ce monument, dédié "aux victimes de l’OAS" (sic) est élevé aux frais du contribuable. Nos stèles, elles, le furent avec la ferveur de tous les défenseurs de la mémoire d’une juste cause. Ce monument donc est à la gloire des barbouzes, des porteurs de valises, des traîtres à la nation, qui suivirent aveuglément le traître en chef, le degaulleiter, et qui subirent les conséquences logiques de leur collaboration avec le FLN ennemi !
Et nous, nous n’aurions pas le droit d’honorer nos Morts ! Et nous nous n’aurions pas le droit de pleurer :
– Les massacrés d’El Halia dans le Constantinois par les terroristes FLN
– Les héros des Barricades tués par les forces gaullistes
– Les innocentes victimes de la rue d’Isly à Alger, abattues dans le dos par les troupes gouvernementales
– Les milliers d’Oranais enlevés par les tueurs FLN et jamais retrouvés. Sous l’oeil distrait et nonchalant de l’armée du gouvernement de Paris, l’arme au pied.
– Les 11.000 arrêtés
– Les 3.600 condamnés
– Les 119 Patriotes tombés les armes à la main
– Les 4 Fusillés
Les traîtres honorés ! Les Patriotes vilipendés ! Les porteurs de valises décorés publiquement ! Des rues baptisées du nom d’assassins de Français ! L’armée algérienne invitée pour défiler sur les Champs Elysées le 14 juillet 2012 ! Mais dans quel pays vivons-nous ? Jusqu’où les gaullo-socialo-cocos qui dirigent depuis 50 ans notre Nation pousseront-ils l’ignominie ?
Mais tant que nous serons là, nous maintiendrons haut et fort le flambeau de la France éternelle, de la France des Croisades, de la France de Jeanne d’Arc, de la France de Roland de Roncevaux, de la France de Charles Martel, de la France des Tranchées, de la plus grande France, de la France des Résistants à l’abandon !
Aujourd’hui, à Marignane les erreurs sont réparées, la justice et le droit sont rétablis et c’est bien. Et la Providence, signe éclatant du destin, a jugé bon que cette Stèle soit réimplantée ni le 10, ni le 12 mais le 11 mars, date tragique s’il en est, puisque c’est l’anniversaire de l’assassinat du Colonel Jean Bastien-Thiry
Trois dates que vous connaissez ont été effacées de ce Mausolée. Si la Cour de cassation nous rend justice je vous jure qu’elles seront à nouveau gravées ici.
Nous allons maintenant appeler les 119 noms de ceux qui donnèrent leur vie pour nous, des obscurs, des sans grades, ceux que nous n’oublierons jamais :

Minute de silence

"Seigneur voici couler le sang de nos garçons,

Il a tout recouvert la patrie déchirée.

Quand verrons-nous jaillir, ô tardive saison,

De tout ce sang versé la moisson désirée ?"

Robert Brasillach

JF Collin
ADIMAD

Voir en ligne : http://www.adimad.fr/

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