A Marseille, la communauté arménienne est très importante ; dans le quartier de Beaumont, surnommé la Petite Arménie, vivent les descendants des rescapés du génocide qui connut son apogée d’avril 1915 à août 1916 et fit plus de 200 000 morts arméniens d’Anatolie : il y sont des stèles commémoratives (dont certaines ont été profanées) et leur Cathédrale, ils y parlent arménien et ont beaucoup de mal à pardonner : Georges et Marianne "haïssent" encore leurs bourreaux tout en reconnaissant que le gouvernemnt d’Ankara reste l’obstacle majeur dans la reconnaissance de ce génocide et ils en demandent la reconnaissance (ils seraient prêts à tendre la main à un Turc) :

Tant que la Turquie restera dans un négationnisme d’Etat, le thème restera posé

(Source La Provence)

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Le 16 septembre 2009 une délégation d’intellectuels d’Istanbul s’est rendue à Marseille pour tendre la main à cette communauté encore marquée par cet hetnocide.

Cengiz Aktar, initiateur d’une pétition (déjà signée par 30 000 personnes) a été reçu à l’Alcazar (ancien musical devenue une grande bibliothèque) afin d’instaurer un début de dialogue entre les deux peuples.

Au cours des discussions Cangiz Aktar a admis que la négation est encore vivace car le peuple a été lobotomisé mais que la perspective de l’adhésion à l’Union Européenne fait réfléchir le Gouvernement Turc.

Il ressent comme une injure le fait qu’on le dise téléguidé par Ankara (il est Directeur du Centre pour l’Union Européenne à l’Université de Bahçesehir et Professeur d’Etudes Européennes à l’Université de Galatasaray d’Istanbul...)

Il n’en reste pas moins que :

LA TURQUIE A AVANCE UN PION SUR L’ECHIQUIER EUROPEEN