Syndicats et nous (usagers et contribuables) Articles EXPRESS

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En France, les syndicats sont largement subventionnés à tel point qu’ils dépendent plus de l’Etat que des salariés qu’ils prétendent défendre.

Toute démocratie devrait pourtant avoir une règle simple : tout versement d’argent public doit avoir en contre partie la publication de comptes certifiés.

Les français ont le droit de savoir comment est utilisé leur argent.

Bien évidemment, cela ne serait être qu’un début vers un syndicalisme libre, responsable et plus près des salariés.

Les Français ne se reconnaissent pas dans le syndicalisme qu’on leur propose.

Seulement 8% des actifs sont membres d’un syndicat, soit 4% de la population totale.

Ce taux est en moyenne de 6% dans le secteur privé, 15% dans la fonction publique et jusqu’à 25% dans l’éducation nationale, les transports ou les hôpitaux publics.

Solutions :

1/Suppression du monopole de représentativité des cinq confédérations syndicales (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC).

2/Suppression à terme du financement public des syndicats

(Un syndicat ne doit vivre que de l’argent de ses membres).

3/Les syndicats doivent rendre compte de l’usage des subventions qu’ils reçoivent.

Seuls 8% des salariés choisissent d’adhérer aux syndicats. Cela représente donc environ 4% des Français. Un syndicat tel que la CGT représente environ 2,5% des salariés, c’est-à-dire à peine plus d’1% des Français. La force et la médiatisation des syndicats ne tiennent qu’à une législation avantageuse et inique. Alors que la majorité des travailleurs Français est de facto réduite au silence (n’adhérant pas aux syndicats et à leurs thèses, elle est privée de parole), une minorité d’excités parvient encore à influencer notre société toute entière.

Comment peut-on accepter cela ?

La SNCF et la RATP, bénéficiant de privilèges accordés par l’Etat, n’ont d’ailleurs pas pour obsession la satisfaction des voyageurs, considérés comme des « usagers » et non comme des « clients ».

En effet, lorsqu’un producteur de services est en situation de monopole, il tire naturellement profit de ce statut. Et le monopole profite toujours au producteur au détriment des consommateurs, qu’il soit public ou privé.

C’est un fait peu connu, y compris chez nos élus, mais un décret-loi de 1934 interdit à toute société d’autocars de concurrencer la SNCF sur ses lignes régulières sans son autorisation. C’est ce qui explique l’absence de lignes de cars entre les grandes villes françaises, phénomène singulier en Europe.

En situation de concurrence, le service minimum devient alors caduc : Si le personnel d’une des entreprises transportant des voyageurs entre Paris et Lyon est en grève, ceux-ci peuvent choisir un autre prestataire en fonction de leurs besoins propres (train, autocar ou autre).

Face aux perturbations récurrentes des transports publics depuis des décennies, il n’est pas possible de se contenter d’une loi instaurant un « service minimum », bien théorique au demeurant.

Cette loi parviendra peut-être à limiter les blocages les jours de grève mais elle ne répondra pas aux attentes des clients : qualité de service et diversité de l’offre. A l’heure où le fret ferroviaire est libéralisé.

Sur le plan de la méthode, un responsable politique aurait bien plus intérêt à défendre la concurrence dans les transports en commun que le service minimum, à condition de mettre en avant les bons arguments.

L’autocar permet une bien meilleure desserte des zones reculées, à moindre coût tout en restant rentable.

Enfin, sur un plan purement éthique, autoriser la libre concurrence dans les transports en commun revient tout simplement à rendre aux Français leur liberté de choix sur ce marché.

Car répondre aux attentes de chacun, n’est-ce pas ça le « service public » ?

* lire la suite sur : Source : Fédération Liberté Chérie - 39 rue Henri Barbusse - 92000 Nanterre

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