Qui a osé dire : "l’argent n’a pas d’odeur" ?

, par  Allezou...bIda ✞ , popularité : 27%

Dans Notre journal, nous avions déjà abordé cette question de la finance islamique (cf La finance islamique du 05/10/2008, Après l’or noir l’argent vert du 04/11/2009 et l’opportunité de la finance islamique du 30/11/2009.)

L’introduction de capitaux islamiques dans la sphère économique occidentale est semblable à une rivière souterraine ravinant les fondations d’une maison, remontant par capilarité le long des murs et faisant s’écrouler l’édifice.

Les fondements de nos sociétés seront minés par cet apport financier qui obligera les gouvernements débiteurs de céder à toutes des volontés fantaisistes des bailleurs.

Il en est pour exemple cette affaire qui s’est passée à El Alto en Bolivie :

Un hôpital, construit grâce à des capitaux iraniens, vient d’être inauguré par les présidents des deux pays et en présence d’Hugo Chavez, Président du Vénézuela.

Cela aurait pu être une belle histoire d’entraide et d’humanisme si le journal "La Prensa de La Paz" n’avait révélé qu’en contre partie, il avait été exigé du personnel féminin de porter le voile pour respecter la loi islamique.

La représentante du personnel, source de l’information, a précisé que pour être embauchées, les candidates doivent accepter cette mesure mise en place par Nadia Pou Munt, envoyée par la République Islamique d’Iran. Cette responsable a déclaré que les postulantes aux postes étaient d’accord avec ce règlement et que cette exigence était imposée du fait que l’hôpital était considéré comme un morceau de territoire iranien.

Une partie du personnel n’adhère pas à cet impératif "étranger aux us et coutumes de la société bolivienne" Le Ministre de la Santé, Ramiro Tapia, laisse entendre que dès que les techniciens iraniens auront terminé l’installation des équipements, le 1er janvier date de la mise en service de l’hôpital, la loi bolivienne prévaudra :

"Nous respecterons la loi qu’ils peuvent avoir dans leur pays mais nous avons la nôtre que nous ferons respecter"

mais en attendant..... le jihab est de rigueur.

Socialistes de tous les pays, donnez-vous la main :

Gustavo Torrico, député del Movimiento Al Socialisme (M.A.S., parti du Président Evo Moralès, formant la majorité avec el Poder démocratico Social -PODEMOS- et Unité Nationale -U.N.-) défend l’obligation faite par les Iraniens, car les employées foulent le sol iranien et doivent se plier à la loi islamique. Il accuse l’opposition de vouloir créer des problèmes entre les deux pays en critiquant le port du voile.

La Présidente de la Commission des Droits de l’Homme de la Chambre des Députés, également membre du M.A.S., est aux abonnés absents.

Seule au milieu de ce choeur angélique s’élève la voix discordante d’une activiste, Maria Galinda, jugeant que son pays faisait un retour vers le Moyen-Age, en imputant la responsabilité au Gouvernement.

Cette mésaventure bolivienne devrait être un avertissement pour les pays désireux ou ayant déjà ouvert leurs portes à la finance islamique qui ne donnera jamais un dollar sans une contre-partie difficilement acceptable par les peuples des pays d’occident.

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Voir en ligne : http:/www.laprensa.com.bo/noticias/...

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