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Michel Garroté – Désormais, en France, la gauche détient la Présidence de la République, la Présidence du Sénat, la Présidence de la plupart des Conseils régionaux, la majorité des deux tiers des Conseils généraux, les mairies de Paris, Lille, Lyon, Toulouse, Nantes etc. La gauche est majoritaire dans les médias, les syndicats, l’éducation nationale, la culture ou ce qu’il en reste, et, enfin, la justice. La gauche devrait, en principe, remporter les législatives de juin. De fait, la gauche est aux commandes de la plus grande partie des pouvoirs, qu’ils soient exécutifs, législatifs, judiciaires ou médiatiques.

Vu sous cet angle-là, la victoire de Hollande est en quelle sorte dans la logique des choses. Même si toutes ces choses manquent totalement de bon sens et d’éthique. La France n’est pas une société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. A vrai dire, elle ne l’a jamais été. De Gaulle et après lui Giscard ont développé la « politique arabe de la France » : importer à bon prix du pétrole produit en terre d’islam ; importer de la main d’œuvre musulmane à bon marché. On peut légitimement se demander à quoi cela a servi de virer les Allemands de France en 1944 et de virer les Français d’Algérie quelques années plus tard, si c’est pour faire, comme l’a proclamé Chirac dans les années 1990, de la France, un « pays musulman ».

Quant à de Gaulle, je me permets de rappeler qu’il s’était courageusement retiré à Londres en attendant de prendre le pouvoir à Paris. Et que pour imposer de manière claire et nette sa fameuse politique arabe de la France, il allégua que le peuple juif serait un peuple « dominateur et sûr de lui ». Une façon bien à lui de décréter que le soutien à Israël était caduque et que l’on allait chouchouter l’islam. En 2012, le bilan est limpide : l’islamo-gauchisme est l’idéologie dominante et gouvernante en France. Inutile de formuler tout ceci est en termes alambiqués. Le prochain rendez-vous aura lieu en 2017. Et rien n’indique qu’il aboutira à quoi que ce soit de réjouissant ou de nouveau. La France est passée du stade de grande puissance à celui de puissance de second plan il y a très longtemps. Alors que dire de plus ?

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