Propreté à Marseille : le constat accablant

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La ville reste sale : c’est ce qui est ressorti, hier, du "grenelle des poubelles"
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Ils étaient près de 300, hier à la faculté de droit de La Canebière, à plancher sur la saleté. À MPM de tirer les enseignements

Ils étaient près de 300, hier à la faculté de droit de La Canebière, à plancher sur la saleté. À MPM de tirer les enseignements

Photo Thierry Garro

Tout se dire sans passion ni langue de bois. C’est un débat en forme de confession qui s’est déroulé, hier soir, sur la saleté à Marseille. Dans un amphi de la Fac de droit et devant 300 personnes, ils étaient tous là : les syndicats de la communauté urbaine (CFDT, UNSA, FSU SDU, CGT, Solidaires) cinq unions départementales, les élus Patrick Mennucci (PS), Sylvie Andrieux (PS), Martine Vassal (UMP), Michèle Poncet-Ramade (Europe Écologie), Lionel Royer-Perraut, bras droit du député UMP Guy Teissier, les CIQ avec en tête la présidente Martine Cordier.

Ils étaient tous là sauf… la tête pensante de la grande famille de la propreté, FO, dont on fustigea la stratégie, le mode de gouverner, la manière de tisser sa toile. Mais dont on ne cita jamais le nom. Et chacun dressa un état des lieux avec une conclusion commune : en matière de propreté ici, rien ne va. Alors, on mit l’accent sur le vieux blocage : le fini-parti. Et à ce sujet, c’est Patrick Mennucci qui se montra le plus concret : "D’abord, il faut dire que nous ne sommes pas fiers de ce que nous faisons.Le problème c’est qu’aucune entreprise ne peut fonctionner avec 30 % des agents qui ne travaillent que trois heures par jour. Il faut revenir sur le fini-parti. C’est ça qui pollue la question de la propreté à Marseille".

Voir en ligne : http://www.laprovence.com/article/a...

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