Nos cimetières en Algérie Soumettre Communiqués/Documents/autres

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Déjà publié en Juin 2008 - La preuve s’il en était besoin, que des actions concertées et unitaires sont dans ce domaine, aussi, essentielles !

Sujet de votre envoi : Nos cimetières en Algérie
Nom Prénom : BONNIN Jean-Félix
Votre e-mail : bonninjf@noos.fr

Description : Le respect de nos morts.

Voici un courrier envoyé à l’Ambassadeur d’Algérie en France. Ce courrier, on aurait pu s’endouter, est resté sans réponse.

J’ai envoyé ce même courrier par mail au Figaro pour qu’il paraisse dans le "Figaro Magazine". Le courage de nos journaliste a été du même niveau que celui de l’ambassade, et rien n’a été diffusé.

Il serait bon que chaque PN recherche sur "Google Hearth" les lieux où il a vécu et le cimetière de sa ville ou de son village. Et là, au même titre qu’il existe de façon très confidentielle un livre de photos d’attrocités du FLN et autres terroristes, la publication d’un recueil de photos indiscutables sur ce qu’ils ont fait de nos morts, pourrait être très révélatrice de la mentalité de ce pays qui de plus, en ce moment fait la chasse aux Chretiens.

Lettre :

Lettre ouverte à l’Ambassadeur d’Algérie en France.

Monsieur l’Ambassadeur,

Une partie de mes parents son originaires de Chéragas près d’Alger, où mes deux Grands-pères ont été inhumés. Moi-même je suis né à Alger.
Par le biais de photos satellite, j’ai voulu retrouver des lieux que j’ai connus, et particulièrement Chéragas.
Quelle ne fut pas ma surprise en constatant que le cimetière Catholique avait été détruit, et qu’il ne reste rien de ce lieu, sinon qu’un trou béant où d’autres travaux ont certainement été entrepris depuis.

Je voudrais vous faire part de ma peine, de mon indignation voire de mon écœurement face à un constat de faits que je ne pensais pas se voir produire. Que sont devenus les corps de nos parents ?
Je considère cet acte comme indigne, insultant et inadmissible de la part d’une nation qui de plus, réclame à la France un mea-culpa et le respect d’une dignité qu’elle-même est incapable d’assumer.
Elle n’a même pas le moindre sentiment de respect des autres religions, alors qu’elle le demande et l’exige de la part d’autrui, lorsqu’il s’agit de la religion qu’elle pratique.

C’est une attitude odieuse et blasphématoire qui s’est certainement reproduite en d’autres lieux du territoire algérien.
Je laisse à mes compatriotes et à nos responsables politiques, le soin d’imaginer la violence des réactions de vos populations et de vos politiques, qu’une situation inverse aurait déclenchée.

La France a été en guerre avec l’Allemagne. Elle a sur son sol, des sépultures Allemandes qu’elle respecte et qui sont toujours entretenues. Les familles des défunts peuvent encore aujourd’hui venir se recueillir.
C’est une question d’honneur et de dignité, qui a probablement échappé aux responsables politiques de l’Algérie, lorsqu’ils ont donné l’ordre de procéder à ces profanations.

Chez nous en France, les auteurs de ces types d’actes sont traduits en justice. L’exemple en a été donné par la condamnation de deux individus qui ont profané des tombes musulmanes à Ablain St Nazaire. Qu’en est-il pour ces mêmes catégories d’individus dans votre pays ?
Car, quels que soient leurs rangs ou leurs niveaux de responsabilités, ils sont à mes yeux des êtres indignes d’être considérés comme humains ou de pouvoir revendiquer la moindre marque de respect.

Je suis d’autre part certain, que beaucoup de vos compatriotes, soucieux de l’image de leur pays, et certainement dotés d’un autre niveau de culture, n’ont pas approuvé ces actes.
J’aimerais avoir l’honneur Monsieur l’Ambassadeur, de présenter à Votre Excellence l’expression de ma très haute considération, mais les faits m’interdisent une telle marque de politesse.

Jean-Félix BONNIN

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