JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA Tactique et stratégie du virus

, par  Jean Claude THIODET ✞ , popularité : 48%

Le sida déjà a fait couler beaucoup d’encre, sans parler des larmes, comme tentative réussie d’agression virale contre diverses formes de “Progrès” dans l’évolution des mœurs. On comprend pourquoi dès l’ouverture du dossier. – Sida, définition biologique : noyautage intégral et mortel des défenses immunitaires de l’organisme humain. – Caractères généraux : maladie actuellement incurable, impossible aussi à prévenir par voie de vaccin, principalement issue d’un certain nombre de comportements qui passaient et passent encore pour des “droits”.

Le virus du sida n’oublie jamais que 99 % de ses succès internationaux, c’est à l’état des mœurs qu’il les doit. Et s’il lorgne avec plaisir du côté des “sexshops” et des bars échangistes, les références plus “nobles” ne risquent pas de lui manquer… Le sida est bien une maladie du siècle. Comme le communisme l’a fait pendant plus de soixante-dix ans, et comme l’islam commence aussi de le faire avec appétit, il occupe en Occident l’espace que nous lui ouvrons.
Le sida se transmet par voie de rapport sexuel (et principalement homosexuel), par procréation d’une mère infectée, ou par contamination du sang. Voilà ce que l’on sait. Cette triple route ouvre au virus un large éventail de possibilités, inutile d’en ajouter de nouvelles pour déboussoler les populations... L’individu non transfusé, que son métier ou quelque circonstance accidentelle ne met pas en contamination possible avec le sang d’autrui, qui ne se drogue pas par injection intraveineuse en utilisant la seringue souillée du copain, qui ne se livre point à la prostitution et qui ne pratique pas non plus de tourisme sexuel “nature” ou “contre-nature” dans les organes du prochain, – cet individu n’a aucune chance raisonnable de devenir séropositif et de mourir du sida. La même assurance s’applique bien sûr au couple, marié ou non, dont les deux membres s’abstiennent solidairement de tout contact avec le sexe ou le sang des autres, comme il était jadis d’usage dans les milieux civilisés.

La certitude scientifique des voies de contamination
Il faut insister sur cette certitude scientifique des voies de contamination. Une propagande sournoise, relayée par des moyens puissants, voudrait en effet nous faire croire que l’épidémie a changé de visage en se propageant : sortie des groupes “à risques”, principalement homosexuels, bisexuels et toxicomanes, l’infection menacerait aujourd’hui toute la population, indépendamment des mœurs et des règles de vie !
Les médias nous expliquent avec force détails comment nous fabriquons nos cancers avec l’alcool, le tabac ou les désordres de l’alimentation. Mais ils ne veulent pas admettre, ou plutôt ne veulent pas dire, que le facteur principal de risque d’infection par le virus du sida pour le citoyen ordinaire réside lui aussi dans un certain nombre d’actes et de comportements.
Aussi longtemps que les victimes se recrutaient dans la population homosexuelle ou dans celle des drogués, les médias sont restés d’une étonnante discrétion ; on n’entrait point concrètement dans le détail des facteurs de risque, comme s’il fallait protéger ces pratiques de toute malédiction ; on ne disait même pas aux gens que cette maladie n’a pas de vaccin préventif et qu’elle est mortelle à court ou moyen terme pour les contaminés... Sitôt que les statistiques médicales ont commencé de rapporter des cas de transfusés, d’épouses, d’enfants, le sida est devenu sur nos antennes l’urgence nationale numéro un, en-veux-tu-en-voilà, le scoop permanent !
On oublie simplement de préciser au public que les voies de passage du virus n’ont pas bougé d’un pouce depuis la “découverte” de la maladie : hérédité, sexe, sang. – D’une constatation évidente (“nous sommes tous concernés”), les médias s’ingénient à tirer une proposition alarmante (“nous sommes tous menacés”), proposition que rien dans l’état des connaissances actuelles ne permet de soutenir scientifiquement.

Certes, il existe des hypothèses relatives à la transmission du virus par piqûre de moustique en zone tropicale ou subtropicale : la trompe de l’insecte agirait ici exactement comme l’aiguille d’une seringue infectée. Ces hypothèses ont été rendues publiques par le professeur Jean-Claude Chermann, spécialiste du sida à l’Institut Pasteur de Paris, et il n’y a aucune raison avouable de les négliger ; sinon pour constater qu’elles ne visent pas directement l’Europe des pays développés (encore qu’un moustique voyage fort bien en avion), et que ces hypothèses nous dessinent un cas particulier de la contamination par le sang. – Mais s’agissant d’une épidémie intercontinentale, servie par un virus ultramoderne, œcuménique, sans préjugé racial, aucun chercheur n’a le droit de mépriser ce qui se passe en Afrique, dans les Caraïbes ou en Asie.
Il existe aussi des observations précises sur la présence active du virus dans toutes les substances sécrétées par un organisme atteint de sida : salive, sueur, larmes, liquides organiques des régions génito-anales, urines, excréments. Même le lait de la mère séropositive peut être contaminé. Est-il contaminant pour le nouveau-né ? L’honnêteté oblige à répondre que nous n’en savons rien… On pourrait en dire autant du danger de contamination par la salive dans l’échange du “baiser profond”, et du danger de contamination par la sueur ou les selles dans le soin des malades entièrement dépendants. Un seul virus, porté au contact d’une lésion même microscopique de la muqueuse ou de la peau, suffit en effet à propager l’infection dans tout le système immunitaire du sujet qui s’est exposé. Le risque théorique paraît donc établi. Il l’est aussi dans la pratique, par des cas de décès. Mais si nous disposons ici d’observations éparses, suffisantes pour inquiéter bien du monde, personne encore n’a mis sérieusement à l’étude ces deux variantes des transmissions sexuelles et sanguines du sida. On se demande pourquoi.
Reste que nous pouvons définir aujourd’hui, sans danger d’erreur ou d’omission, l’impitoyable équation générale de la maladie : une seule cellule contaminée se fait contaminante dès lors qu’elle a franchi d’une manière ou d’une autre – souvent imperceptible – les protections naturelles de l’organisme humain... On comprend que même les sapeurs-pompiers français, auxquels tant de grands blessés doivent la vie, exigent désormais l’assimilation du sida aux autres risques couverts de leur profession.

Un virus intelligent mais paresseux, qui nous doit presque tout…
La science épidémiologique paraît bien compliquée. Avec le sida cependant tout est simple, inédit, surprenant, On peut désigner d’avance les principales victimes du fléau. On peut même établir, cas par cas, la hiérarchie des risques encourus par chaque population.
Une épidémie ordinaire rôde misérablement comme la grippe dans l’air ambiant autour des sujets à contaminer. Elle traîne ses amibes dans l’eau, lâche son palu dans l’attaque en piqué d’un insecte (femelle) dénué de tout discernement moral, pulvérise au hasard sa tuberculose à travers les fragiles gouttelettes d’un vulgaire postillon, ou encore tente ses maigres chances, comme le bacille de Hansen, dans le crachat d’un lépromateux... A force d’y mettre le pied, surtout sans chaussures, le coopérant ou l’indigène finira peut-être par y laisser sa peau. Rien n’est sûr. Il est des gens que leur destin protège des pires situations…
Le virus du sida n’a pas besoin de gaspiller ses forces d’aussi misérable façon. Il ne joue pas à la roulette russe avec la santé des gens. Bien au chaud dans le sperme et le sang des premiers convertis, le HIV attend patiemment que ses prochaines victimes lui ouvrent toutes grandes et de leur propre chef les portes du système immunitaire dont il détient les codes, pour œuvrer ensuite à sa destruction. Il attend l’état de manque, toxico ou érotomaniaque, s’abonne aux maladies vénériennes qui lui préparent le terrain, sourit aux trafiquants de drogue, applaudit les fabuleux progrès du tourisme sexuel et s’éclate enfin (littéralement) dans les performances redoutables de l’échangisme, de la sodomie et de la fellation.

L’espace que nous lui ouvrons…
Les voies directes de la contamination instrumentale – vaccins, injection, transfusions – ne seront pas négligées. Mais le virus du sida n’oublie jamais que 99 % de ses succès internationaux, c’est à l’état des mœurs qu’il les doit. Et s’il lorgne avec plaisir du côté des “sexshops” et des bars échangistes, les références plus “nobles”, chez nous, ne risquent pas de lui manquer : France-Inter, le Nouvel-Obs, Libé, Elle, Vogue, plusieurs auteurs de manuels scolaires, un bel assortiment de Prix Goncourt et une avalanche de Palmes d’Or au festival de Cannes. – J’en laisse tomber des tonnes, pour respecter le format de nos éditions en ligne et ne pas surchager les imprimantes des lecteurs de Sedcontra. Le sida est bien une maladie du siècle. Comme le communisme l’a fait pendant plus de soixante-dix ans, et comme l’islam commence aussi de le faire avec appétit, il occupe en Occident l’espace que nous lui ouvrons. L’analogie d’ailleurs ne s’arrête pas là...
1.– C’est par voie de noyautage que le premier virus prend possession du tableau de commandes de son premier globule blanc : il a appris le code génétique de la victime et imite son langage pour mieux l’intoxiquer.
2. – Nous assistons ensuite à un “silence viral”, redoutable pour la médecine et les banques de sang, qui peut retarder d’une année entière dans les cas-limites la production d’anticorps (inutiles), et de cinq à dix ans l’apparition des symptômes de la maladie : le silence de l’agent secret.
3. – C’est alors que les lymphocytes T4 et T8 chargés d’assurer la mobilisation des défenses immunitaires de l’organisme, trompés par les messages de l’ennemi, se mettent à considérer toutes leurs cellules-soldats comme des corps étrangers qu’il faut détruire à tout prix : le génocide auto-programmé.
4. – Le résultat, que décrit justement le syndrome du sida, c’est l’effondrement progressif et complet des défenses de l’organisme face aux agresseurs biologiques toujours présents : le désarmement unilatéral.
5. – Ce désarmement précède le pire, ces infections “opportunistes” de parasites, bactéries, champignons, virus ou cancers qui finiront par emporter le sujet : l’invasion classique des divisions blindées.
Toutes ces tactiques pour leurrer l’organisme avant de le détruire constituent des chefs-d’œuvre biologiques d’organisation. Mais au point de départ de sa pénétration virale, la stratégie du sida reste extrêmement paresseuse : elle accompagne le mouvement de notre propre auto-démolition… Faute de pouvoir réhabiliter la morale et les fondements du droit naturel, interdits de séjour dans le discours des politiques et des médias, faudra-t-il faire appel aux spécialistes de l’action psychologique et de la guerre subversive pour en venir à bout ?

Hugues Kéraly

Voir en ligne : http://www.sedcontra.fr/

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