Ce devait être une fête

, par  Allezou...bIda ✞ , popularité : 48%

J’étais sur la Canebière hier après-midi (vous connaissez, elle finit au bout de la terre... quoique maintenant...elle n’en finit plus de dépérir... Vincent Scotto doit se retourner dans sa tombe), donc j’étais là, au centre ville, non pas pour vibrer au passage des joueurs de foot mais je sortais du théâtre. Je me frayais un passage au milieu d’une foule bon enfant, de 7 à 77 ans et même plus jeune, j’ai vu une maman portant son bébé sur son dos. C’était festif, joyeux, les banderoles flottant au vent (le mistral souffle très fort en ce moment).

Arrivée à la station de métro Noailles, je trouvais portes de bois et là je compris que les choses étaient en train de dégénérer, à la moindre alerte la Régie Autonome des Transports de Marseille protège son matériel (qui peut le lui reprocher).

Je m’approchais des quais du port pensant trouver un autre accès, que nenni, toutes les stations étaient closes et je vis ; les supporters avaient déserté les lieux laissant place aux sauvageons (c’est vrai les look étaient différents) : un cordon de policiers caparaçonnés jusqu’à la pointe des cheveux faisait fasse à une foule hurlante, que disait-elle je ne l’entendais pas mais je me doutais du vocabulaire employé, je progressais, zigzaguant, j’arrivais au bas de cette artère mondialement connue, la gorge en feu, les yeux humides : des flammes sortaient d’un immeuble en réfection (oui Marseille se refait une beauté : Capitale de la culture 2013 oblige... il n’y a pas d’ironie dans mes propos), je tournais à gauche, rue Paradis, les "supporters" tout de noir vêtus renversaient les containers de poubelles et y mettaient le feu : on est les champions... on est les champions qu’ils chantaient... champions de la c......, je virais encore à gauche, rue Saint-Ferréol, des gamins (12/14 ans) assis sur les trottoirs se passaient des canettes de bières (il y avait beaucoup de bouteilles vides jetées dans les rues), je pressais l’allure, la préfecture, rue de Rome, ouf !!! la station de Métro Castellane était en fonction.

J’arrivais à la maison les yeux irrités (j’ai mis du collyre ça va mieux) et en rage : plus jamais nous ne pourrons être en paix, il y aura toujours des trouble-fêtes, des provocateurs qui feront d’une bonne intention une occasion de casser, de détruire, de souiller (Marseille ressemblait à une immense décharge scandinave : la fumée).

Comment voulez-vous qu’il en soit autrement : aujourd’hui j’ai encore vu le reportage de ce défilé et sur le balcon de la mairie un olympien (le même je suppose que la fois précédente) les épaules entourées du drapeau de son pays....

"G LA HN" COMME ILS DISENT

Voir en ligne : http://www.laprovence.com/article/r...

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